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Passeur de rêves

« Passeurs de rêves » une exposition de Rodolfo Natale à la Galerie Argentine de l’Ambassade de la République Argentine en France.

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Du vrai faux

Le « faux » est utilisé au quotidien dans de nombreux domaines : pour paraitre, pour améliorer son image, ou pour tenter d’appartenir à un niveau social plus élevé. Le « faux » est largement utilisé dans la décoration avec des matériaux d’imitation. Ne l’est-il pas non plus dans le domaine de l’esthétique avec des pratiques chirurgicales qui effacent le vrai pour donner une apparence « améliorée » ? Il ne se passe pas un jour sans que le « faux » nous soit proposé dans notre vie courante.

Il y a ceux qui essaient de vous faufiler du faux pour du vrai. Lui, il joue a l’envers ; il camoufle du vrai pour vous le filer comme faux. Participant au XVIIeme Salon de Montrouge, Rodolfo Natale, a recouvert d’un papier faux bois, un arbre du jardin de la mairie de cette ville. Avec la brillance d’un beau parquet soigneusement cire, le faux bois grimpe le long du tronc jusqu’aux branches charpentieres, en laissant voir, ici et la, de vraies jeunes pousses printanieres. Si ce recouvrement travesti en partie la realite c’est pour mieux montrer que les mots art et artifice ont en commun la meme racine. paradoxe de ce faux bois qui suit fidelement le sinuosites de l’ecorce pour adherer a l’arbre comme une double peau. le faussaire d’arbre cache pour arborer.
A l’illusionnisme de la representation, il oppose ici la presentation de l’illusion. Et si tout art n’est que mensonge et tout artiste un menteur, Natale vous dit franchement : « je mens »
Jose Goday- Beaux Arts Magazine

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Colonne

Signal ou provocation ?… Flottant entre ciel et terre, la colonne reproduit fidelement, mais en la renversant, son double original qui, a quelques metres de la, marque depuis le XIXeme le centre de la cour ouvrant sur la rue Bonaparte. En prenant comme objet de son intervention un element emprunte a la realite quotidienne du lieu, Rodolfo Natale… choisissait deliberement de s’immiscer dans l’inconscient collectif. Le detournement s’effectue a deux niveaux ; le premier est d’ordre purement fonctionnel : a l’origine soutien, la colonne s’assume en tant qu’objet porte. Le second met en jeu un processus plus complexe – et plus insidieux – de reflexion sur l’espace, sa perception physique, mais aussi sur sa signification. L’objet d’art suspendu devient ainsi metaphorique : les ordres ne peseraient-ils plus aucun poids sur l’institution ?
L’artiste s’efface derriere la realite visuelle, apres avoir rendu possible, grace a son intervention, le jeu de l’imaginaire.
Elisabeth Vitou – Beaux Arts Magazine -

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Il miraculo

« Il Miraculo » – 4m50 X2.10 – Mousse expansee, peinture acryique, fil de nylon – Moulage des paves. reproduction d’un detail (la main) du bas relief situee a l’entree de la Chapelle. Exposition Collective – Chapelle rue d’Ulm, donation Pierre et Marie Curie.
Photo Max Ruiz

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Murs

Traduction en braille et agrandissement sur la façade du texte de G.PEREC
« Etant donne un mur, que ce passe-t-il derriere ? » Jean Tardieu
« Je mets un tableau sur un mur. Ensuite j’oublie qu’il y a un mur. Je ne sais plus que ce mur est un mur, Je ne sais plus que ce mur est un mur, je ne sais plus ce que c’est qu’un mur. Je ne sais plus que dans mon appartement, il y a des murs, et que s’il n’y avait pas de mur, il n’y aurait pas d’appartement. Le mur n’est plus ce qui delimite et definit le lieu ou je vis, ce qui le separte des autres lieux ou les autres vivent, il n’est plus qu’un support pour letableau. Mais j’oublie aussi le tableau, je ne le regarde plus, je ne sais plus le regarder. J’ai mis le tableau sur le mur pour oublier qu’il y avait un mur, mais en oubliant le mur, j’oublie aussi le tableau. Il y a des tableaux parce qu’il y a des murs. Il faut pouvoir oublier qu’il y a des murs et l’on n’a rien trouve de mieux pour ca que les tableaux. Ou alors il faudrait changer continuellement, soit de mur, soit de tableau, mettre sans cesse d’autres tableaux sur les murs, ou tout le temps le tableau de mur.
On pourrait ecrire sur les murs (comme on ecrit parfois sur les facades des maisons, sur les palissades des chantiers, sur les murailles des prisons), mais on ne le fait que tres rarement. »
Especes d’espaces de G. Perec
realisation :Lavignes-Bastille

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Rondelle

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Le Musée Imaginaire

Rodolfo Natale.
à l’Ambassade d’Argentine
« L’art est la représentation concrète de l’esprit et c’est justement à travers elle qu’on peut ou non s’identifier à autrui. »

« AUTRES EXPOSITIONS »

« Cou Cou Ru Cou Cou » (Performance) Florida Garden, Buenos Aires
Reportage d’un Artiste (Performance-Video) C. I. D. Beaux-Arts.
« Rapport de Force » (Performance) rue des Beaux-Arts, Paris.
« Rapport de Force » espace P.A.U.
« Competition » (Performance) Salon de la J. Peinture J. Expression.
« Small Formats for Big Collectors », Contempora, .
Contempora, October 5th opening in Buenos Aires, group show
Art Palm Beach, Contempora, Florida.
San Francisco International Art Exposition, Contempora, San Francisco.
Art Chicago, Contempora et Galeria Minotauro, May, Chicago
San Francisco International Art Exposition, Contempora/Minotauro
Off Venice Biennale, Dorsoduro 1749,
Installations, Contempora.
Mairie de Suresnes « Suresnes un Lieu un Mouvement-Racines ».
Lavignes-Bastille Installation Facade.
Salon de Montrouge, Paris.
Salon de Montrouge, Paris.
Homage to Julio Cortazar, Buenos Aires.
Salon de Montrouge, Paris.
Chapelle rue d’ULM « Donation Pierre et Marie Curie.
Sculpture, Beaux-Arts de Paris,
Maison des Beaux-Arts-Intervention-Film-Paris.
« Germinations » Ecole superieure des Beaux-Arts, Paris.
Entwicklungen-Berlin (Intervention).
Biennale de Paris-Musee d’Art Moderne-Ville de Paris.
Salon de la J. Peinture/J. Expression-Paris.
Salon de la J. Peinture/J. Expression-Paris 80 (Laureat).
« Regard 80″ Ecole municipale des Beaux-Arts-Caen.
« Jovenes Artistas »Galerie Via Benetto, Buenos Aires.
Salon Estudiantes de Bellas Artes, Buenos Aires.